15 semaines de congé de maternité
pour toutes les mamans
C’est la fin d’une grande injustice dans la législation ! Sous la
pression, entre autres, de la FGTB, la loi sur le congé de maternité
a été adaptée. Les jeunes mères ont désormais droit à
15 semaines, même si elles tombent malades ou si elles sont
mises en chômage temporaire peu avant l’accouchement.
Les futures mères ont droit à 6 semaines de congé prénatal (dont
1 semaine à prendre obligatoirement avant la date présumée de
l’accouchement) et à 9 semaines de congé postnatal, à dater du jour
de l’accouchement. Le congé prénatal non-pris peut encore être pris
après l’accouchement. En tout, cela représente bien 15 semaines.
Mais jusqu’à présent, les femmes qui tombaient malades, qui étaient
mises en chômage temporaire ou qui étaient écartées du travail
(lorsque celui-ci implique un risque pour la mère ou l’enfant) dans les
6 semaines précédant l’accouchement, perdaient cette période du
congé de maternité.
Quoi de neuf ?
Aucune femme ne choisit de tomber malade peu de temps avant son
accouchement, d’être mise en chômage temporaire pour une raison
quelconque ou encore d’être entièrement ou partiellement écartée du
travail.
Pour supprimer cette injustice, le congé prénatal (maximum 5 semaines)
peut désormais être converti en congé postnatal. Toutes les jeunes
mamans bénéficient ainsi de 15 semaines de congé de maternité.
Par exemple:
Elodie doit accoucher le 1er mai. Elle tombe malade le 10 avril, 3
semaines avant le jour de l’accouchement. Son congé de maternité
prend cours immédiatement.
Selon l’ancienne situation, elle aurait perdu ces 2 semaines de
congé prénatal (la semaine obligatoire avant la naissance n’est
pas perdue) et n’aurait donc eu, au total, que 13 semaines de
congé de maternité.
Avec la nouvelle loi, elle reporte simplement ces 2 semaines
à après l’accouchement et conserve ainsi ses 15 semaines de
congé de maternité.
Bon à savoir
Ces règles entrent en vigueur avec effet rétroactif à partir du
1er mars 2020.
Cette nouvelle loi n’est toutefois pas d’application pour les mamans
indépendantes ou au chômage complet.
Nous nous félicitons de cette victoire, mais nous devons aller plus loin encore. Les jeunes mères subissent toujours une perte de revenu pendant le congé de maternité. Elles ne reçoivent que les trois quarts de leurs revenus et cela sans plancher minimum. La FGTB demande que les salariées ne subissent plus aucune perte de revenus à cause de leur maternité.
Nous préconisons également d'accorder plus de temps au partenaire de la mère avec le nouveau-né. Avec un congé de naissance obligatoire et prolongé de 20 jours, nous voulons favoriser une répartition égale des soins et du travail entre les partenaires.
Vous êtes enceinte ou vous venez d’accoucher et vous avez des questions ?
Contactez votre délégué au sein de votre entreprise, ou votre mutualité.
Vous avez perdu une partie de votre congé de maternité parce que vous
vous trouviez dans l’une des situations évoquées ci-dessus et avez déjà
repris le travail ? N’hésitez pas à contacter votre délégué ou la mutualité.
Nous mettrons tout en oeuvre pour rectifier la situation dans ces cas-là
également..
Et surtout… profitez pleinement de ce congé de maternité bien
mérité et des moments avec votre nouveau-né ! Et … Félicitations !
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