Conférence-débat. Délégué.e.s discriminé.e.s, harcelé.e.s, personnel en danger! le 24/04/24 18h30 au CPCR LIège
COMBATTRE LES
DISCRIMINATIONS
=
TRAVAILLER
POUR L’ÉGALITÉ
TÉMOIN OU VICTIME DE DISCRIMINATION(S) À
L’EMBAUCHE, À LA FORMATION OU AU TRAVAIL ?
Ne laisse rien passer !
UNE NOUVELLE CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET LES DISCOURS DE HAINE
FLYER LUTTE CONTRE LE SEXISME
Mettez votre délégation en avant en combattant les discriminations
MALADES DE LONGUE DURÉE ET TRAJETS DE RÉINTÉGRATION
Guide des délégué.e.s pour promouvoir une politique de réintégration collective
La loi sur le retour au travail concerne potentiellement plus de 440.000 fonctionnaires, travailleuses et travailleurs salariés en incapacité (ou en invalidité) du fait d’une maladie dite « de longue durée ». Derrière ce chiffre très élevé et qui ne cesse d’augmenter ces dernières années, se trouvent des hommes et des femmes qui, pour la plupart, n’ont pas été engagés « malades » mais ont développé une pathologie parfois liée directement à leur travail. Car la souffrance au travail reste une réalité pour beaucoup de travailleurs et travailleuses. Loin de s’améliorer, les conditions de travail se dégradent dans de nombreux secteurs. La peur de perdre son emploi, les rythmes qui s’intensifient, la course à la performance, les gestes répétitifs, les carrières qui s’allongent, sont autant de facteurs qui mènent à une augmentation des maladies chroniques, des troubles musculo-squelettiques, des burn-out. Si les plus âgés restent les principaux concernés par les maladies de longue durée, c’est chez les jeunes et chez les femmes que les chiffres augmentent le plus. Une étude de Partena Professionnal, menée entre 2012 et 2018, le révèle. Sur la période analysée, on constate 27% d’invalidité en plus chez les travailleuses et travailleurs entre 25 et 44 ans. Un pourcentage qui grimpe à 31% chez les femmes. C’est en 2016, sur proposition de la ministre de la Santé Maggie De Block, que le gouvernement fédéral met en place des parcours de réintégration des malades de longue durée. En adoptant ce texte législatif, l’objectif du gouvernement Michel était de limiter les dépenses de l’INAMI en incitant les malades de longue durée à reprendre le chemin du travail par le biais d’un trajet de réintégration personnalisé. Conséquence: sur les 52.000 trajets de réintégration introduits auprès des médecins du travail, seuls 22% des travailleurs et travailleuses ont repris le travail chez leur employeur. Par contre, ils et elles sont 67% à avoir perdu leur emploi ! Cette loi, vantée au départ comme une plus-value pour le ou la malade, s'est avérée une opportunité pour l’employeur de le/la licencier plus facilement.
"Les personnes gays, lesbiennes, bisexuelles et transgenres forment une minorité invisible dans la société, sans signe distinctif.
Aujourd’hui encore, certaines personnes sont écartées de certains emplois et ce dès l’embauche, mais subissent aussi des conditions de travail plus difficiles que d’autres, se voient refuser une promotion ou l’accès à une formation, sont licenciées de manière abusive. Ce n’est ni à cause d’un problème de qualification, ni en raison d’un manque de compétences, ces individus sont purement et simplement victimes de discriminations .
Dès lors, la lutte contre l’homophobie, l’interphobie et la transphobie doit être une préoccupation syndicale au même titre que le combat en faveur du bien-être au travail et contre toutes les autres formes d’exclusion et de discrimination."
Les membres du GT contre l'homophobie et la transphobie au travail
SEMAINE DE LUTTE CONTRE LE RACISME
Encore trop de discrimination raciale au travail: réagissez, signalez!
une campagne de la FWB
LA CELLULE LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS DU CEPAG ET DE LA FGTB WALLONNE, C’EST :
Pour toutes et tous :
des conseils et des arguments utiles ;
des outils légaux indispensables ;
une documentation et des informations spécialisées ;
une sensibilisation sur les stéréotypes, les préjugés et les discriminations ;
un suivi rigoureux des dossiers ouverts pour discrimination* ;
une confidentialité garantie dans les situations traitées.
Pour les délégué.e.s :
des formations pointues et un accompagnement sur mesure ;
une aide à la mise en place de plans d’action en entreprises.
QUI SOMMES-NOUS
Depuis 2008, la CLCD est à vos côtés pour lutter contre toute forme de discrimination, d’exclusion ou d’exploitation à l’embauche, lors d’une formation ou au travail, du fait de votre origine, âge, état de santé, orientation sexuelle ou identité de genre, handicap, convictions, nationalité…
Concrètement, la CLCD ce sont des conseillers qui sont présents pour vous apporter une écoute, de l’information et un accompagnement de qualité si vous êtes témoin ou victime de discrimination. Grâce à un accord de coopération avec UNIA et l’IEFH et nos relations avec les permanents et juristes de Centrales professionnelles de la FGTB, nous sommes outillés pour négocier d’éventuelles réparations auprès de l’employeur et, le cas échéant, pour introduire votre dossier en justice.
De plus, nous favorisons le travail de prévention collectif, c’est pour cela que nous proposons aux délégués FGTB de nous solliciter, via leur permanent de Centrale professionnelle, afin que nous élaborions ensemble un plan d’actions efficace pour prévenir toute forme de discrimination au sein de leur entreprise.